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Pitchbastard

23 septembre 2012

Tunizion

 

 

Bon y a au moins un zient d'exil qui vient ajouter à la cacophonie ambiante (saturé d'infos qu'il est le pays-sage ), ce qui n'est pas pour me déplaire. A Moi autre zient exilé ou parti, -brûlé- déjà depuis avant, depuis l'origine de son origine.
       Oui en effet ça ma paraît plutôt pas inutile quoi qu'on en dise, je dirais même qu'il s'agit d'un fait remarquable, ah que ouais, je l'affirme sans la fermer ou pas ou plus ou trop tard. Modérerais-je mon contenu ? Moi qui ne sait toujours pas me servir de l'Internet tandis que mes "zincs" du deblé eux y zont tout le tintouin depuis la base du soft jusqu'au plus haut tek du hard. Or que dire donc d'un régime qui fournit au peuple la puissance d'une potence -Potenza- "Ma che c'e frega-ma che c'importa" nous sommes untouchables, ou alors complètement inconscients, ou alors complètement- et d'une manière surprenante car fausse (je dis !) - OXidentalisé , ainsi cet ox -ex-ygène que l'on respire depuis des lustres en Tunisie est-il propre à favoriser cet épanouissement qui tardait à venir -à faire jouir -ou espérer 2-3 (0000+) zexilés - absents (liquéfiés) de ma trempe. En l’effet annexe occidentale entre aspirant Hollywoodiens Napolitains ou Parisiens et même Québécois (Quois !) depuis peu. La Tunisie s'est-elle jamais appartenue, n'a-t-elle jamais appartenue à rien d'autre qu'à la mer et au flux qu'icelle suscite. Ainsi dans 15 ou 30 ans la Tunisie étape (hôtel haraga) phare (au fait moi s'est Resfa de l’eskif  éclaireur de ta lanterne que berne les drapeaux et autres suppots double slash.comok et serf à ces heures par vil appât du gain, ouais j’crains degun zinc, mais crée l’écume à vénus vénère que j’obtempère ) des nouveaux grands trajets caravaniers du 3e millénaire, ainsi tous les chamelles du monde y viendraient s'y croiser et perpétuer les commerces éclatés. Et foutre foutre con policifié, que chuis, hum …
Bon je tente la modération: donc un pays dont les sbires  se croient tant au-dessus des lois qu'ils souffrent le luxe de s'offrir la corde du web pour s'y aller pendre par la nouille. J'en reste coi -au fond nous sommes ici en présence d’une attitude typiquement ex-oxidentale et sur-connectée (saturations d'éléments événementiels et cosmétics ) qui voyant sa fin proche s'y adonnent tel le drogué à sa drogue qui le mènera à sa fin et ce inéluctablement.  
Et il me semble que si la Tunisie est si bien côté par les observateurs (les tout-tout blancs veux-je dire, ceux qui ont gagné depuis bien longtemps et qui commencent à ne plus trop être d'accord avec cette situation un toutipeu trop univoque) c'est aussi parce que d'une certaine façon c'est déjà la France, c'est déjà l'Italie, l'Espagne, je me magne etc... Donc le test ultime n'a pas fonctionné: liberté virtuelle contre paix social -dite des urnes...ils se seraient-ils mangé (comer ? comme air ? comma commack here to me maïay young laidy) un retour virtuel en pleine poire-repoi quoi –Repos, couché, assis ! mozafukin tounsi  
  A présent peut-être pourrais-je décrire _ ; et donc parler en fin de compte moi aussi, enfin à mots ouverts sans crainte de  m'envoyer ou les miens au tombeau ou dans les geôles du deblé, qui je dois bien le dire me terrorisent encore un peu comme les prods du D.Argento. J'achoppe ici l'occaz de dire à quel point tout ça me met dans l'embarras. En partant des seuls mots: heza bledek ! (ici c’est ton pays ) (et la france où je vis kessessé quoi ? Wesh I ask )  que me répétèrent à tue-tête mes congénères ma fami fhemtni ?  et autre, un peu comme si moi je serais à moi tout seul le messiah tant attendu porteur d'espoir et redresseur de torts qui viendrait armé de son seul bras vengeur bouter hors de là (en plein Mare Nostrum) l'envahissante corruption qui prit, lors de la dernière double décade, la forme d'une mamelle stérile. Walahi !
   A moi le jeune Zient illuminé par ceste esprit républicain françois, l'immense et fortunable responsabilité de foutre de l'ordre dans ce bordel, ah que ouia khouia
 j'arrive, j'arrive ...
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois traîner mes os
Jusqu’au soleil jusqu’à l’été
Jusqu’au printemps, jusqu’à demain.
Mort moi la main sale chien !
   Pardon pour l'emprunt, pardon à toi « règle du jeu » ne m'en veut point car je ne te connais pas. Je peux aussi dire sans peine que les premiers mots d'accueil qui me furent offerts en arrivant par mes bons "frères" zients étaient charmants, le jour même de la rentrée scolaire en école française à Tunis plus pur style arabe littéraire: tkalam loughtek oueld kahba= Parle ta langue sale fils de pute ! Je prends la peine de traduire passke ça vaut le détour

    Car s'il est au moins un binationale en la personne du Bel Kacem (fr+tn) qui puisse se réjouir pleinement, il en est au moins un autre qui avec cet élan libératoire voit s'éveiller les démons du rejet du même par le même- enfin histoire de voir de l'autre là ou il n'y a que de la différance... et mes tontons du bled excellèrent en la matière. Ce qu'il m'a été permis de constater depuis que je suis en âge de comprendre que l'on est très vite catalogué par des arabes comme étant un sale petit « francaoui » déguisé et par les européens et assimilés comme étant un sale petit emmerdeur d'arabe qui vient depuis son noman's land d'exilé-de fuyard même haraga , je brule te dis je et enflamme le torchon que je cris - nous dire ce qu'il faudrait faire. (Ceci pourrait être l'occasion d'un texte abordant les difficiles contrées de l'identité et de la nécessité qu'il y a de sortit de cette perception du monde en ornière: autrement dit dire « je viens de là » ne veux pas rien dire mais ne veux rien dire de plus que ce qui est dit dans cette proposition qui invite au voyage, point barre.) ,ce que je compris donc: c'est au moins la complexité psychologique des différentes situations en présence et qu'elle suivent toutes l'axe de l'avant-après Protectorat. Or si tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut faire un effort pour sortir de ces tristes pages de l'histoire il faut au moins avoir l'intelligence de remarquer/observer qu'une tierce présence dans les affaires d'un autre état est tout simplement nocif pour ce même état. Mais aujourd'hui l'intelligence est de nier ce fait de la manière la plus habile possible en arguant à ce propos que c'est la loi du plus fort qui compte , point barre.
  Pour en revenir à mes relations particulières avec mes pairs tunisiens ou francs -sans doute est-ce là le fruit d'une éducation difficile- je ne parvins jamais à me fixer ni sur l'un, ni sur l'autre termes. Ni sur ce fameux troisième terme qui eut été salvateur. Ainsi donc il y a peu notamment, à l'occasion de l'élection de Sharkozy ( qui a fait shaké dans tous les sens le mental françois ansi eksui ed ces zimigri) une jeune sorbonnarde avec qui je m'entretenais dans un but purement séductif je l’avoue (je jouais la carte jamais usité encore du plus si jeune -mais tout de même- homme révolté par les ingérences de tout poils et ce pour cause de cours en commun sur la francophonie en Sorbonne Nouvelle), me porta à faire le  constat, amèrement, que celle-ci avait, non seulement, anticipé mon propos mais qu'elle avait une réponse toute faite. Et c'est donc en ces termes qu'elle me cita du Sarcosi(fan tutte bis !), fière d'elle et de l'illusion de spontanéité que produisait sa réplique : alors je cite de mémoire: Mais la Tunisie n'est pas une ancienne colonie...C’est un protectorat..."les mots ont un sens" etc... J'accuse le coup devant cette évidence d’une banalité à étrangler un chat, cette fille parlait beaucoup trop fort dans l’intention évidente de terrasser le mâle méditerranée arrogant ( ?!),  arguant de fait que j'étais tout à fait hors du coup sémantiquement et historiquement et dieu sait pourtant si je me tiens au courant, sacrebleu...
Pourtant je n'ai pas inventé la notion de françafrique, certaines réalités devinrent à terme trop pesantes et cela me fit (oui ma fifi ) penser que le but inavoué de la droite qui se doigte le veauserf est en fin de compte de reprendre du terrain sur la champ de la vérité et de se réapproprier par une schlinguante rhétorique le sens des mots et de l’histoire.
Bien… j’ai dit ! Hug mes frêres , Hug mon père , Hug ma mère zaramoustra a parlé et fuit. En effet je m'aperçus quelques jours plus tard que cette gourde m'avait berné en citant textuellement du Starkostik dans un  duel devenu fameux entre le président fraîchement élu et le rédacteur de Libé L. Joffrin.

    Ainsi donc je ne sais plus ce keske je disais d’abord tant ma verve et ma verge je confond. Ni si c’est vraiment intéressant d’ailleurs, tellement de gens écrivent depuis l’avènement de l’imprimerie puis de cestui d’Internet que mon propos s’en est tout de suite trouvé inquiet. Dire ou ne pas dire mais pour dire quoi et pour quoi foutre. Ni le Sésé, ni le teuzien ( ils me le signalèrent tous deux ) ne voulurent que j’exprimasse mon propos me rejetant dans cette zone bien et mal définie qui est celle des dingos et des véhéments. Là je dis gros dossier !
De nombreux événements persos ou psys émaillent mon trajet entre la Thune-ici et  la Fronce-tes-sourcils, portant pour la plupart une charge douloureuse sans décharge possible. Or vivre un drame d’exilé lorsqu’on est Séfran de naissance et teuienz d’origine ça fatigue le cerveau.
En somme l’accueil trop chaleureux s’est décliné avec le temps et avec mon manque d’ambition suite à des mesaventures qui ont offusqué mon libre-arbitre, en une sorte de mépris pour le français abâtardi quechuis. Tandis qu’en France il me fallait  démêler les nœuds de ce que signifie une appartenance nationale. En Tunisie je vois et entend surtout les gars hurler et bruler d’envie de venir vaincre au plancher des vaches la morosité de leur porte monnaie.

Curieusement la révolution du jasmin telle qu’on l’appel de manière un peu condescendante et probablement rassurante : comprendre : mais non c’est rien d’autre qu’une petite saltarelle entre khouats. En somme j’en ai un petit peu marre que l’Afrique serve d’arène et de dépotoir à l’Europe. Étant donné que les champs de bataille se sont eux aussi délocalisés y a plus qu’à regarder la pâte lever dans l’écran de sa télé et regarder encore passif et actif car consommant. Et puis c’est vrai qiue j’en ai mmärre ausii de devoirzz porter la responsabilité de tous ces ceusses qui me haïssent devant comme derrière, à gauche, comme à droite en bas comme en haut. Je suis un putain d’incompris, un sale tarba alourdi par toutes les chienneries qui viennent me pourrir la vie du fait de cette situation d’équilibriste. So suck off, fuck the world and let me go, yeaaaah schmutzig mutter ficker  

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